La petite casserole d’Anatole

Un autre de nos livres favoris, depuis que nous avons pu voir au cinéma Le Méliès à Grenoble les cours métrages « Les petites casseroles » est « La petite casserole d’Anatole », d’Isabelle Carrier aux éditions Bilboquet.

C’est l’histoire d’Anatole, jeune petit personnage qui n’entre pas dans les cases, et n’est « [pas] tout à fait comme les autres ». Son handicap ou du moins sa différence est matérialisée dans l’histoire par une petite casserole qu’il traine derrière lui et qui le dérange, dont il ne sait pas quoi faire. Le personnage est touchant, il est très sensible, artiste, mais rejeté par les autres à cause de sa différence. Heureusement, une « personne extraordinaire » l’aide à se débrouiller avec sa petite casserole, et Anatole peut alors retrouver une place parmi les autres, tout en conservant sa vraie identité.

Le graphisme est minimaliste, quelques trais de crayon, des textes courts, qui permettent de le rendre accessible aux plus jeunes. Il permet aussi d’avoir une grande largesse d’interprétation, la petite casserole pouvant représenter une grande diversité de différences ou handicaps.

Cette histoire a particulièrement fait écho chez notre petit Z. qui avait alors 2 ans et qui a un petit côté « pas tout à fait comme les autres », même s’il ne s’agit pas d’un handicap au sens propre. Notre petit Z. est un enfant précoce et hypersensible, qu’une étiquette qui gratte ou une légère frustration peut faire entrer dans des colères énormes, qui lui aussi est à fleur de peau, a énormément besoin de câlins et qui a un côté artiste… qui n’entre pas toujours dans les cases, mais qu’on aime tellement ainsi.

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